Quelle 2: Delacroix
Tagebucheintrag von Eugène
Delacroix, 16. Oktober 1850, zitiert nach Joubin (Hrsg.)
1932, Bd. 1, S. 418f.:
Des licences pittoresques. Chaque maître
leur doit souvent ses effets les plus sublimes: l'inachevé
de Rembrandt, l'outré de Rubens. Les médiocres
ne peuvent oser de la sort; ils ne sont jamais hors
d'eux-mêmes. La méthode ne peut tout régler;
elle conduit tout le monde jusqu'à un certain
point. Comment aucun des grands artistes n'a-t-il essayé
de détruire cette foule de préjugés?
ils auront été effrayés de la tâche
et auront abandonné la foule à ses sottes
idées. Englische
Übersetzung
Tagebucheintrag von Eugène Delacroix, 23. Februar
1852, zitiert nach Joubin (Hrsg.) 1932, Bd. 1, S. 459.:
Les peintres qui ne sont pas coloristes font de l'enluminure
et non de la peintre. La peinture proprement dite, à
moins qu'on ne veuille faire un camaïeu, comporte
l'idée de la couleur comme une des bases nécessaires,
aussi bien que le clair-obscur et la proportion et la
perspective. La proportion s'applique à la sculpture
comme à la peintre; la perspective détermine
le contour; le clair-obscur donne la saillie par la
disposition des ombres et des
clairs mis en relation avec le fond; la couleur donne
l'apparence de la vie, etc. Deutsche
Übersetzung
Tagebucheintrag von Eugène Delacroix, 13. Januar
1857, zitiert nach Joubin (Hrsg.) 1932, Bd. 3, S. 17.:
Touche. Beaucoup de maîtres ont évité
de la faire sentir, pensant sans doute se rapprocher
de la nature qui effectivement n'en présente
pas. La touche est un moyen comme un autre de contribuer
à rendre la pensée dans la peinture. Sans
doute une peinture peut être très belle
sans montrer la touche, mais il es puéril de
penser qu'on se rapproche de l'effet de la nature en
ceci: autant vaudrait-il faire sur son tableau de véritables
reliefs colorés, sous prétexte que les
corps sont saillants! Il y a dans tous les arts des
moyens d'exécution adoptés et convenus,
et on n'est qu'un connaisseur imparfait quand on ne
sait pas lire dans ces indications de la pensée;
la preuve, c'est que le vulgaire préfère
à tous les autres les tableaux le plus lisses
et les moins touchés, et les préfère
à cause de cela. Tout dépend au reste,
dans l'ouvrage d'un véritable maître, de
la distance commandée pour regarder son tableau.
A une certaine distance la touche se fond dans l'ensemble,
mais elle donne à la peinture un accent que le
fondu des teintes ne peut produire. [
]
Deutsche
Übersetzung
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