Landon zu Gros La Bataille dEylau
(Bild)
Charles-Paul Landon: Annales du
musée et de lécole moderne des beaux-arts.
Salon de 1808, 2 Bde., Paris 1808, Bd. 1, S. 78f.
Lorsque lon considère cette peinture dans
son ensemble, on éprouve malgré soi un
sentiment pénible, causé tout-à-la-fois
par ce spectacle de douleurs, et par la teinte sombre
et triste que répand autour des objets un ciel
âpre et nébuleux.
Si nous nous permettons
de faire un reproche à lauteur de ce bel
ouvrage, ce serait davoir adopté pour les
figures du premier plan, une proportion colossale.
Mais nous ne croyons pas quil y ait, de ce deuxième
plan au premier, un éloignement assez considérable
pour motiver les dimensions exagérées
des figures du devant.
Delacroix zu Gros La Bataille dEylau
Delacroix: Gros, in: Ecrits
sur lart, Ausgabe Paris 1988, S. 190f.
Un autre inconvénient [in der Bataille dAboukir],
quon serait fondé à remarquer avec
plus de justesse encore dans le Champ de bataille
dEylau, cest la mollesse et le gigantesque
outré des figures du premier plan. Gros na
pas eu ladresse den dissimuler limportance;
elles attirent lattention au détriment
de laction principale; cest la partie dun
tableau qui exige le plus dart dans la disposition
de leffet.
Kommentar im Mercure de France zu Gros La
Bataille dEylau
Mercure de France, 3. Dezember 1898,
S. 459, zitiert nach Prendergast 1997, S. 19.
Je crois aussi que, si M. Gros avait donné à
quelques-uns de ces morts, de ces blessés, des
formes plus nobles, plus élégantes, et
des traits plus heureux, il aurait fait preuve de plus
de goût.
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