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dire pas à pas, vos efforts et vos progrès. Le comte Walewski, mon honorable prédécesseur, qui, pendant son administration, a donné tant de preuves de sa sollicitude pour vos intérêts, qui s'est montré si jaloux de multiplier les moyens d'encourager vos travaux, a porté votre désir à la connaissance de l'Empereur, et Sa Majesté a ordonné la réalisation de cette mesure. Une année ne se passera donc pas sans que cette enceinte reçoive vos œuvres nouvelles. J'ai la confiance que ces Expositions annuelles répondront à votre attente, comme à celle du Gouvernement […].[…]

[…]»

M. le comte de Nieuwerkerke a pris ensuite la parole et s'est exprimé en ces termes:
«Messieurs, […]

[…]

Si nous regrettons d'avoir à constater que l'on s'éloigne de la grande peinture, il n'y a cependant pas lieu d'en être trop alarmé ; si les préférences de quelques-uns se portent vers l'étude du paysage, par exemple, leurs succès dans cette voie ne doivent pas nous inquiéter sur les destinées du grand art en France. Chaque époque, en effet, obéit à un mouvement particulier, à une pression extrêmement mobile de l'esprit et du goût. L'important, c'est que dans chacune des directions parcourues, le talent soit à la hauteur de la tentative. […]»

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