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Quellen zu Aufgabe Die Wandbilder des Pariser Panthéon

Quelle 1: Rapport à Monsieur le Ministre de l'Instruction publique, des Cultes et des Beaux-Arts, datiert auf den 28. Februar 1874
Décoration de l'église patronale de Sainte-Geneviève, veröffentlicht im Journal officiel vom 7. März 1874. Zitiert nach: Philippe de Chennevières: Les Décorations du Panthéon (separate Ausgabe aus der in der Zeitschrift L'Artiste veröffentlichten Artikelfolge "Souvenirs d'un directeur des Beaux-Arts"), Paris 1885, S. 72ff.

Monsieur le Ministre,
La France a possédé, pendant ces quarante dernières années, une des plus magnifiques légions d'artistes dont elle ait jamais pu s'enorgueillir. Cette légion a compté les plus grands peintres d'histoire, les plus poétiques paysagistes, les plus charmants peintres de genre, et à leur école sont venues se former les écoles du monde entier. Ils ont valu à notre pays sa gloire la moins contestée; et nous leur devons ces triomphes de 1855 et de 1867, qui feront date dans l'histoire de l'art universel.

Et cependant, Monsieur le ministre, ceux qui aujourd'hui réfléchissent à la puissance qui animait cette rare époque, en sont parfois à se demander si l'administration Française a su en tirer, pour le pays, tout l'honneur qu'il était possible d'en obtenir. Je suis porté, quant à moi, à regretter qu'on ait laissé se perdre une telle force de bataillons incomparables dans des entreprises morcelées et un peu éparpillées, et où ils pouvaient ne donner qu'à contrecœur. Tantôt des artistes illustres ont été fatigués à de petites besognes, tantôt on n'a pas su leur fournir l'occasion de produire ce qu'ils avaient en eux. Or, la direction des beaux-arts a pour première raison d'être de faire produire des œuvres grandes ou exquises, selon la nature des talents qu'elle rencontre et selon les cadres qu'elle trouve à leur offrir.

Ces cadres, dans toutes les époques célèbres, ce sont quelques monuments sur les murailles desquels se résument et se concentrent les efforts de chaque école dans son expression la plus haute, et qui avec le temps servent de types aux historiens de l'art. Sans parler des merveilles des églises et de palais de Florence, de Rome, de Venise et d'Anvers, nous pouvons citer en France Fontainebleau au XVIe siècle, le Louvre, l'Hôtel Lambert et Versailles au XVII siècle, l'Hôtel Soubise au XVIIIe; mais au XIXe siècle, nous devons confesser que

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